Musée Abderrahman Slaoui
Musée de la Fondation Aberrahman Slaoui
À Casablanca au 12 rue du Parc (Station Mohamed V)
Ce musée situé à deux pas du futur Grand Théâtre de Casablanca, regroupe la riche collection de Abderrahman Slaoui ( 1919-2001) dans une maison à trois étages, des années 40. On peut y voir de magnifiques bijoux, ornements féminins et objets divers de maîtres-joailliers marocains du XVIII et XIV siècles. Ci-dessus, une chevillère en or et pierres précieuses, une fiole de khôl et des ex-voto pour les marins faisant partie de la collection permanente. En plus de ces trésors du patrimoine, le musée présente au 2e étage des expositions temporaires d’œuvres contemporaines, telles que ce projet anthropologico-artistique intitulé Ajammar décrit dans le précédent billet et consultez le site du musée pour ceux à venir… Pour clore la visite, au 3e étage adjacent au café-terrasse, sont accrochées au mur, quelques affiches de la remarquable collection d’A. Slaoui qui a d’ailleurs fait l’objet d’une exposition à Paris et d’un livre portant sur un siècle de créations publicitaires à travers 200 affiches sur le thème de l’orientalisme publié aux éditions Malika 2013, 158 p.
Un espace du Musée est également dédié au « fils de Tanger » Mohamed Ben Ali R’bati (1869-1939) qui exerça divers métiers et vécu une partie de sa vie en Angleterre et en France pour revenir dans sa ville de cœur. Dans un collectif aux éditions Marsam, Mohamed Ben Ali R’bati : naissance de la peinture Marocaine 1861-1936, Nicole de Pontcharra signe un texte qui présente l’artiste, qui tout en demeurant fidèle à ses origines et traditions, fût ouvert au monde occidental et devint le premier peintre marocain de chevalet et le premier à exposer en Europe.
Bab haha et Fête de circoncision – aquarelles de Mohamed ben Ali R’bati et pour en savoir plus sur l’histoire de la circoncision au Maroc et ses origines lire les ouvrages de Rouchdi Chamcham aux éditions Afrique-Orient 2015, 175 p. et celui de l’anthropologue Malek Chebel réédité aux éditions Academique Perrin 2005, 246 p. qui remonte à ses origines et sa symbolique en dehors même du contexte religieux.
N.B. À 10 minutes à pied du restaurant traditionnel marocain Al-Mounia
59 Rue du Prince Moulay Abdellah dans le quartier Liberté
et du Bar Hélène pour prendre un apéro
avec de festifs Casaouis.