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Aga Khan 3/3 Night in the garden of love

03/04/2024

« Il y a toutes sortes de portails dans la novella de Lateef, qui navigue d’une vision dystopique
de Détroit à des idées radicales sur l’écologie et le recyclage » Shezad Dawood

Shezad Dawood : Une nuit dans le jardin de l’amour  inspirée de Yusef Lateef
Musée Aga Khan jusqu’au 5 mai

En collaboration avec le centre d’art contemporain WIELS à Bruxelles, le musée Aga Khan reprend l’exposition de l’année dernière Night in the garden of love dans une magnifique scénographie incluant des objets de la collection permanente du musée. Un spectacle éblouissant de sons & lumières fut aussi programmé pour l’occasion par les étudiants de l’université OCAD sous la direction de Shezad Dawood. Cette exposition multisensorielle plaira aux visiteurs de tous les âges. Artiste britannique pluridisciplinaire, Dawood invite le public à une expérience immersive à deux de Virtualité Augmentée.  Un peu plus loin, l’installation Digital Seedbanks projette sur sept écrans, des images de plantes imaginaires générées par des algorithmes qui s’épanouissent sur la musique composée par des anciens collaborateurs de Yusef Lateef soit Ralph Miles Jones, Alexis Marcelo et Adam Rudolph. Les jeunes pourront aussi se prêter à des activités d’art plastique autour des couleurs, en écoutant la musique de Lateef qui se disait synesthète. Né sous le nom de William Huddleston (1920-2013), il prend comme nom Yusef Lateef lorsqu’il se convertit à l’islam dans les années cinquante. Multi-instrumentiste et compositeur, il est considéré un pionnier de la musique du monde. Yusef Lateef est pédagogue et auteur de quelques ouvrages pour sa maison d’édition Fana, dont une méthode de musique qu’il nomme autophysiopsychique. Il écrit aussi Night in the garden of love, récit entre science-fiction et écologie, sur lequel s’inspire cette exposition dans laquelle Shezad Dawood, propose des œuvres aussi diversifiées qu’en textile et céramique, qu’en art numérique ou faisant appel à l’intelligence artificielle, accompagnées aussi de quelques dessins de Yusef Lateef. Il aurait également marqué dans sa carrière, bien des musiciens dont Coltrane avec qui il partageait l’amour des sciences. Il étudia entre autres le système de composition musicale de Schillinger basé sur les mathématiques. À droite ci-dessous, une partition de Lateef que l’on voit à l’exposition et à gauche une représentation circulaire des gammes de notes de Coltrane qui se retrouve dans Repository of scales and Melodic patterns de Lateef – Explications par P. Kirn sur cdm.link et dans John Coltrane illustrates the mathematics of jazz sur le site du American Jazz Music Society.

Une autre expérience sensorielle que nous propose Shezad Dawood, est celle qu’il a conçu conjointement avec la maison de parfumerie Nicolas Bonneville pour nous offrir des odeurs provenant de plantes mentionnées dans Night in the garden of love. Pour celles n’ayant pas une odeur particulière, il en invente une à l’aide de l’intelligence artificielle ex. Digitale pourpre ou Digitalis. Pour d’autres, il utilise NaturePrint de la compagnie Firmenich, selon la technologie appelée Headspace, comme alternative aux méthodes standards de distillation, extraction au CO2 ou de l’utilisation de solvant ex. Jasmin Sambac ou d’Arabie. Cette installation olfactive dans un vase en céramique, ci-dessus, porte le nom de Xyloflor [bois-flore]. Notez que le Prix Nobel de chimie en 1939 fut décerné à Léopold Ruzicka pour ses recherches sur les polyterpènes ou en d’autres termes les molécules odorantes produites dans la nature, d’où son travail auparavant pour Firmenich visant à identifier la composition chimique des molécules de musc et de civette. C’est ainsi qu’il découvrit l’existence de molécules cycliques à 15 et 17 atomes de carbone. À droite ci-haut, Roman Kaiser un chasseur de parfums, comme on le décrit dans cet article sur les inventeurs, qui sillonne le monde pour capter des odeurs tel que l’on voit ci-dessus avec une cloche transparente par-dessus la fleur dont l’air aspiré passe par un petit tube et qui sera assujettie en laboratoire à une chromatographie pour distinguer les molécules odorantes puis une spectroscopie de masse en déterminera les proportions. C’est une méthode durable qui laisse les plantes dans leur milieu, sans avoir à les arracher. Soulignons que les prévisions du marché du nez électronique sont en hausse pour ses applications très diverses, allant au-delà de la détection de pathologies telles que des cancers, des infections bactériennes, l’épilepsie, etc. à partir des composés organiques volatils identifiés dans l’air exhalé d’un patient.

Voir les deux précédents billets de la collection du Musée Aga Khan
autour de la littérature, la poésie, l’astronomie et la médecine.

Musée Aga Khan 2/3 Science & Nature

02/04/2024

Musée Aga Khan au 77 Wynford Drive quartier North York à Toronto
À quelques minutes du Centre des sciences de l’Ontario
Collection du musée en ligne

Le musée Aga Khan offre aussi une panoplie d’activités pour la famille et d’outils pédagogiques disponibles sur le site du musée pour tous les niveaux scolaires. Vous pouvez également écouter les coups de cœur du public ou des employés sous #MuseumWithoutWalls et ci-dessus, une petite sélection de manuscrits et enluminures traitant de médecine.

De gauche à droite : Page couverture du 5e volume du Canon de Médecine d’Ibn Sina connu sous le nom d’Avicenne (980-1037) qui fut traduit en latin par Gérard de Crémone et devint le principal manuel traitant de pharmacopées et pathologies pendant cinq siècles. Il rédigea également un poème de médecine de 1326 vers à des fins didactiques. Deuxième image, celle du Taqwim [tables] al-Sihhah [sur la santé] d’Ibn Butlan – un article dans les bulletins de l’ARB résume l’analyse de  son traité d’hygiène et de diététique en français par Hossam Eklhadem mais pour en savoir plus sur sa vie, lire l’entretien du 18/2/2022 avec Jean-Jacques Ducène sur Les Clefs du Moyen-Orient. Au centre, représentation du système musculaire dans le tout premier livre d’anatomie en couleur par Mansur Ibn Ilyas (1380-1422). Écrit en perse, Mansur’s anatomy couvre en grande partie le système nerveux et une planche inclut aussi une femme enceinte avec une représentation complète du fœtus. Suivi d’un instrument pour mesurer la pression sanguine tiré du Livre  de la connaissance des procédés mécaniques de 1206 célèbre inventeur Ismail Al-Jazari, considéré comme le Léonard de Vinci de l’Orient. Lire aussi Al-Jazari, l’inventeur des premiers robots de l’histoire par J.Elice dans la revue National Geographic du 28/10/2020. Et complètement à droite, un extrait de Boustan, mentionné dans le billet précédent avec au centre un des personnages prenant le pouls à son voisin lors d’une réunion d’experts en santé.

Pour terminer, deux extraits d’une traduction du traité de Disocorides De Materia Medica du Ier siècle, pharmacopée à partir de centaines de plantes, animaux, minéraux connus en arabe sous le nom de Khawas al-Ashjar. Les premières traductions en arabe seraient du IX siècle par Hunayn Ibn Ishaq élève de YuhannaIbn Masawaih appelé Mésué l’ancien et son collègue Istafan Ibn Basil.  Elle fut une référence en pharmacologie dans le monde islamique et cette version du XIIIe siècle vient de l’Irak – Bulbe d’oignon gauche et Glaucium corniculatum ou Pavot cornu à droite. Lire aussi l’article de H.Van Hoof sur l’histoire des traductions pharmaceutiques dans la revue Meta, 46(1) 154-175.

Le musée Aga Khan possède aussi Les merveilles des choses créées et les curiosités des choses existantes de Al-Qazwini (1203-1283) considéré le premier livre de cosmologie islamique. Ci-dessus les constellations de la vierge et de la balance et puisque nous ne sommes qu’à quelques jours de la fameuse éclipse solaire du 8 avril 2024, voici l’éclipse solaire de Al-Qazwini d’une version plus récente de son ouvrage provenant du Walter art museum. Notez que la prochaine fois qu’une éclipse solaire sera visible de l’Est du Canada, ce ne sera qu’en 2079 !!!

Océan en technicolor : La fragile biodiversité de l’Indonésie jusqu’au 31 mars
À partir des photos prises par le prince Hussain Aga Khan lui-même soucieux
de l’environnement et de la préservation des écosytèmes,
qu’il protège via son organisme Focused On Nature !

Voir aussi l’astrolabe en trois langues dans le précédent billet.

Musée Aga Khan à Toronto 1/3

01/04/2024

Musée Aga Khan au 77 Wynford Drive quartier North York à Toronto

Le Musée Aga Khan consacré à l’art islamique, fut inauguré à Toronto en 2014 par le Prince Karim Al Hussaini ou Aga Khan IV. Il fit construire ce musée, par l’architecte japonais Fumihiko Maki, en guise de remerciement au gouvernement canadien, d’avoir accueilli des milliers d’ismaéliens d’origine asiatique expulsés de l’Ouganda sous la dictature d’Idi Amin Dada. Le prince Karim Aga Khan et chef spirituel de la branche de musulmans ismaéliens nizarites du courant chiite, succéda à l’âge de 20 ans à son grand-père. Le Réseau Aga Khan de Développement qu’il créa est très actif à travers le monde pour des causes diverses touchant l’environnement, la pauvreté, l’éducation, etc. Le musée Aga Khan est constitué en grande partie de la collection d’art islamique ayant appartenu à son oncle Prince Sadruddin Aga Khan (1933-2003) et de son épouse Catherine. La salle Bellerive est d’ailleurs une réplique de leur chambre persane du château de Bellerive, près de Genève, dans laquelle on retrouve leur collection d’objets en céramique. On peut aussi admirer au Musée Aga Khan de splendides enluminures.  Parmi ses précieux manuscrits, le musée détient le seul exemplaire connu d’une copie de Tuhfet ul-Leta’if sur les aventures d’un prince et de sa bien-aimée par le poète Ali ibn Naqib Hamza. Les maximes, fables et leçons de sagesse en général étaient habituellement une commande des dignitaires afin de les aider à mieux gouverner tels que l’Anvar-i-Suhayli ou en anglais Lights of Canopus par Hussein Kashifi (1440-1505), soufiste qui s’inspira du célèbre Kalila et Dimna provenant de la Panchatantra du IIIe siècle en sanskirt. Le manuscrit du musée est celui du directeur de la bibliothèque royale Sadiq Bek (1533-1610) qui en est probablement également l’illustrateur. La seule version illustrée que l’on connaisse de la biographie du fondateur de l’ordre soufi de la dynastie safavide Safi al-Din Ardabili (1252-1334) intitulée Safvat al-Safa ou La Quintessence de la pureté, se trouve également au Musée Aga Khan ainsi que les œuvres complètes du poète humaniste Saadi du XIIIe siècle incluant Gulistan dont un extrait se trouve à l’entrée des Nations Unis et Boustan dont voici une version française. Ci-dessous, quelques extraits de d’autres joyaux de la littérature persane.

De gauche à droite, Shahnameh ou Le livre des rois du poète persan Firdousi ou Ferdowsi (940-1020) composé de 50 000 vers relatant toute l’épopée des shahs d’Iran de la période préislamique, jusqu’à la conquête arabe en 642 EC. Cette version du XVe siècle pour le shah Tahmasp I roi des Séfévides est accompagnée de 258 luxuriantes enluminures des plus grands artistes d’Iran de l’époque, réparties dans divers musés à travers le monde. Celle-ci, l’une des 10 illustrations que possède le Musée Aga Khan, est attribuée au miniaturiste Agha Mirek et on y voit le poète lui-même entouré de deux grands autres poètes – Onsori Balkhi et Asjadi. Le musée détient aussi une version antérieure de Shahnameh avec des personnages aux larges têtes est quant à elle la seule version de la période des Aq Qoyunlu sous le sultan Ali Mirza. Un chapitre est dédié à ces deux dynasties dans Nomadism in Iran : from antiquity to modern era par D.T. Potts aux éditions Oxford Press.

Illustration de l’amour maternel du manuscrit d’éthique du savant Nasir al-Din Tusi (1201-1274) également un des fondateurs de la trigonométrie et dont les écrits sur l’héliocentrisme auraient même influencé Copernic.

La légende de Majnoun & Leila popularisée par plusieurs poètes dont Nizami qui raconte l’histoire d’amour impossible, le père de Leila s’opposant à leur mariage. Fou amoureux, Majnoun finit sa vie en solitaire entouré d’animaux. Ci-dessus, une version du prince Ibrahim Mirza (1540-1577) qui maria la fille de Tahmasp I ornée des dessins et calligraphies de Abdullah Al-Muzahhib. Le musée détient également le Khamsa ou Quintet comprenant quatre autres œuvres de Nizami (1141-1209) précieux héritages de la littérature orientale – Lire aussi le dossier de K. Ifrak, pour le 880e anniversaire de naissance de cette légende née en Azerbaïdjan.

L’astrolabe planisphérique andalou du Musée Aga Khan date du XIe siècle est composé de 4 plaques appelées tympans, correspondant à la latitude de la Mecque, Jérusalem, Alger et Reims. Il a aussi la particularité d’avoir des inscriptions en trois langues – latin, hébreu et arabe. Et complètement à droite, un brûleur d’encens en forme d’oiseau datant entre le XI et XIIIe siècle.

Autres pièces de la collection du Musée en lien avec la Science dans le prochain billet.

Skar, Gong rocks et Gorgonopsia

25/03/2024

!Aitsa de Dana Dodds en ligne sur lefifa.com
Dans le cadre du Festival du Film sur l’Art de Montréal

!Aitsa est un film du réalisateur Dana Dodds qui vit sur le plateau de Karoo en Afrique du sud depuis sept générations. On lui a transmis les traditions culturelles du peuple Khoïsan et les connaissances des vertus médicinales des plantes de la région.  Dans ce documentaire, il nous montre quelques pratiques spirituelles des San appelés aussi bushmen ou hommes des buissons, considérés comme les ancêtres des premiers habitants en Afrique Austral, voire sur Terre. Les outils gravés de motifs géométriques de la grotte de Blombos prouvent d’ailleurs qu’il y a plus de 77 000 ans on faisait déjà de l’art abstrait. On y a aussi retrouvé des coquillages de Nassarius kraussinaus perforés servant vraisemblablement de parures – plus d’informations sur hominides.com et sur le site du Musée Iziko d’Afrique du Sud.

Le peuple Khoïsan regroupant les San, et les Khoi plus récents, a laissé des traces à divers endroits du pays au grand bonheur des amateurs d’art rupestre. Le réalisateur nous amène dans la ville de Nelspoort où en 2001, un groupe d’élèves avait découvert un regroupement de roches du paléolithique supérieur, sur lesquelles figurées des représentations d’antilopes, d’éléphants, de chacals, etc.   En poursuivant les recherches, on en a par la suite découvert d’autres sur une centaine de kilomètres. Certaines de ces dolérites, formées à partir de magma sont devenues de texture plus mate et plus polie, à force d’être utilisés comme litophones et tel que l’on voit sur l’affiche. Le son, de ce que l’on appelle les Gong rocks, constitue justement la bande sonore de !Aitsa.

La paléoanthropologue Claire Browning, curatrice de la collection Karoo du musée sud-africain Iziko, nous montrera dans le documentaire un crâne d’une espèce disparue appelée Gorgonopsia, faisant partie des thérapsides. Elle nous indique la position du foramen temporal semblable aux mammifères, étant aussi une des raisons que l’on explique dans Futura Sciences, pour laquelle on les surnommait auparavant, reptiles mammaliens. Dans un de ses articles pour Frontiers in Ecology and Evolution de Juin 2021, elle discute d’une dent incrustée dans un autre spécimen, laissant supposer des joutes de pouvoir de ces créatures qui auraient vécus il y a 265 millions d’années. En plus de la vision mystique des Khoïsan qu’aborde ce documentaire, vous pourrez voir des images des 197 disques paraboliques du radiotélescope géant SKAR – Square Kilometre Array qui nous fournira éventuellement des réponses sur nos origines et notre place dans l’univers comme l’explique dans le film l’astronome Bernie Faranoff. qui souligne aussi les défis informatiques du SKAR pour le traitement numérique de données massives – Big Data aussi rapide que 20 terabits par secondes. Lire aussi !Aitsa – Résonances géologiques mystiques  analyse par G.Massie-Hamel sur Le petit septième et la demande de reconnaissance des droits du peuple Khoisan à Pretoria, la capitale d’Afrique du Sud qui n’est toujours pas réglée à ce jour.

Voir aussi sur le blogue Arts & Sciences des billets qui portent sur la civilisation Thrace, l’exposition Arts et Préhistoire de l’été dernier à Paris, les collections du musée du Bardo à Tunis, musées à Alger et liste des découvertes archéologiques récentes au Maroc.

Rencontres au FIFA 2024

07/03/2024

Festival International du Film sur l’Art
Programmation complète sur le site lefifa.com
En salle du 14 au 24 mars et ligne dans la province de Québec du 22 au 31 mars

Le Festival International du Film sur l’Art organise également de nombreuses séances de rencontres pour discuter aussi bien sur le pouvoir au féminin, le journalisme culturel, les stratégies de distribution, etc. pour en savoir plus consulter la rubrique FIFA Connexions. Un colloque sur Marcelle Ferron – cosignataire du Refus global se tiendra également le mardi 19 mars au Musée des Beaux-arts de Montréal. Notez que tous les films ne seront pas nécessairement disponibles en ligne, tels que par exemple les courts métrages du FIFA Expérimental Migrations / Manœuvres / Les images tremblent / Focus Manon Labrecque alors consultez la programmation pour ne pas les manquer en salle.

Voici ci-dessous quelques séances en présence des artistes, réalisateurs, réalisatrices ou producteurs.

Jeudi 14 mars
19h-22h  Théâtre Outremont et 15 mars 19h Centre Phi / À Québec MNBAQ 16 mars 19h
Obvious hackers de l’art de Thibaut Sève

Vendredi 15 mars
19h30-21h Cinéma du MBAM
1874, la naissance de l’Impressionnisme de Julien Johan & Hugues Nancy

Samedi 16 mars
20h-21h15 Cinéma du MBAM
Brancusi les métamorphoses de la sculpture de Alain Fleischer
Le Prix hommage FIFA de cette 42e édition sera décerné  au réalisateur le 17 mai à 17h.

20h-21h30 Concordia
Big Bang Henda / Crash Test  de Fernanda Polacow et David Combe respectivement

Dimanche 17 mars 
14h-15h30 Concordia et en salle uniquement !
Baby Queen de Yuan Bin Lei

17h-19h30 Cinéma du MBAM
Catherine Deneuve à son image de Claire Laborey

19h-20h45 Musée McCord Stewart  et en salle uniquement !
What the Punk de Hervé Martin Delpierre

Jeudi 21 mars
17h30-19h15 Musée McCord Stewart
The children of the mountain de Mercedes Sader

20h30-22h30 Concordia et en salle uniquement !
The 9 lives of Barbara Dane de Maureen Gosling

Samedi 23 mars
13h30-15h Concordia
An owl, a garden and the writer de Sara Dolatabadi

15h-16h45 CCA
Skin of glass de Denise Zmekhol

Dimanche 24 mars
15h-16h30 Musée McCord Stewart et en salle uniquement !
Loie Fuller – Obsessed with light de Sabine Krayenbuhl et Zeva Oelbaum

Et tous les longs métrages en compétition nationale
Soit What the darkness can not extinguish de Kenneth J. Harvey 16/3 15h, Lyne Lapointe – l’art et la matière de German Gutierrez 22/3 20h (23/3 15h15 Québec), Ourse Bleue de Claude Hamel 23/3 14h30 (20/3 19h Québec), Le partage d’Emmanuel Schwartz 23/3 15h, The Geographies of Dar de Monique Leblanc 23/3 17h et Sisyphe de Victor Pilon  dimanche le 24 mars 19h au MBAM en salle uniquement !                                        

Voici quelques autres films du FIFA qui ne seront diffusés qu’en salle uniquement !

Samedi 16 mars 17h30-19h30 Cinéma du Musée
Ricardo et la peinture de Barbet Schroder

Lundi 18 mars 18h30-22h30 cinéma du MBAM 
Menus plaisirs – les troisgros de Fredreick Wiseman

Mardi 19 mars 19h30 Cinéma du MBAM
Queendom de Agniia Galdanova

Samedi 23 mars 16h-18h15 Cinéma du MBAM
Dior Metamorphosis, concealing and revealing de Mariana Rivera et Josué Vergara
Dans le cadre de la Carte blanche à Andreina Aveledeo – Mode versus Folklore …
Et 20h-21h45 CCA Dancing on the edge of a volcano de Cyril Aris.

Autres suggestions pour le FIFA, qui débutera le 14 mars, dans les trois précédents billets.

Littérature au FIFA 2024

04/03/2024

Festival International du Film sur l’Art
Programmation complète sur le site lefifa.com
En salle du 14 au 24 mars et ligne dans la province de Québec du 22 au 31 mars

An owl, a garden & the writer de Sara Dolatabadi
Sa 23 mars à 13h30 Université Concordia et en ligne à partir du 22 mars
Sur l’auteur iranien Mahmoud Dowlatabadi, père de la réalisatrice
En présence du producteur Farhad Mohammadi.

Ghosts of Baggotonia d’Alan Gilsenan
Sa 16 mars 17h30 Musée McCord et en ligne à partir du 22 mars
Photographies de Nevill Johnson avec textes de Patrick Kavanagh et Samuel Beckett.

The Geographies of Dar de Monique Leblanc
Sa 23 mars 17 et disponible en ligne à partir du 22 mars
Entrevue et extraits de David Adams Richards récipiendaire du Prix du Gouverneur Général
En présence de la réalisatrice et de la productrice Nathalie Cloutier.

Ourse bleue de Claude Hamel
Sa 23 mars 14h30 Musée McCord / À Québec au MNBAQ Me 20 mars 19h et en ligne
Sur l’autrice, poétesse et sculptrice métisse Cri Viriginia Pésémapéo Bordeleau.

L’angoisse du héron de Matthieu Brouillard
Sa 22 mars 17h30 Centre Canadien d’Architecture et en ligne à partir du 22 mars
Sur le romancier Gaétan Soucy et précédé du court métrage de Marc A. Lefebvre
Henriette Valium est morte vive Henriette Valium pape de la BD québécoise underground.

Ainsi que le court métrage Si-Dodécalogue de Laura Bari dans le cadre de La Nuit du court du 16 mars à l’Université Concordia et celui du FIFA Expérimental intitulé Et seul le roseau ruisselle à la lumière du jour de Mario Côté en lien avec la résidence de création de la compositrice Alla Zagaykevych avec le Nouvel Ensemble Moderne dirigé par la cheffe Lorraine Vaillancourt et accompagné d’un texte du poète ukrainien Olej Lycheha, le vendredi 22 mars 18h à Concordia. Soulignons aussi, que les projections de Vincent Charlebois sur la Place Ville Marie sont inspirés de La théorie de fiction-panier d’Ursula K.Le Guin et rappelons FoUBARthes : death of an author de Dayna McLeod mentionné dans le précédent billet. Notez également en compétition catégorie court-métrage A stopwatch and an ordonnance map – S. Barber d’Alexandre De Bellefeuille de cette œuvre de Samuel Barber, sur un texte du poète Stephen Spender, interprété ici par un chœur de voix masculines sous la direction de Xavier Brossard-Ménard au Cinéma du MBAM le samedi 16 mars 20h et à Québec au MNBAQ le samedi 16 mars à 19h.

Samedi 16 mars à 19h30 au Théâtre Outremont
Mouvance – Concert visuel avec la soprano Suzie Leblanc
Titre éponyme d’un poème de Gérald Leblanc sur la musique de Jérôme Blais
Avec Pierre-André Doucet au piano, Norman Adams au violoncelle et projections de vidéo-poèmes sur les textes d’auteurs acadiens suivants Gabriel Robichaud, Céleste Godin, Herménégilde Chiasson, Georgette Leblanc, Serge Patrice Thibodeau, Sarah Marilou Brideau, par respectivement les cinéastes Katrine Noël, Kevin McIntyre, Denise Bouchard, Jérome Luc Paulin, Julien Cadieux et Stéphane Lévesque.

En passant, le Festival littéraire international Metropolis Bleu de Montréal se tiendra du 25-28 avril

Autres suggestions pour le FIFA Festival du Film sur l’Art du 14 au 24 mars en salle
et en ligne du 22 au 31 mars, dans les deux précédents billets de ce blogue.

IA, Science & Nature au FIFA 2024

04/03/2024

Voici les horaires de quelques films qui aborde science & nature
ainsi que des documentaires sur des artistes utilisant l’Intelligence Artificielle au service de l’art.

Festival International du Film sur l’Art
Programmation complète sur le site lefifa.com
En salle du 14 au 24 mars et ligne dans la province de Québec du 22 au 31 mars

Obvious – Hackers de l’Art de Thibaut Sève
Je 14 mars à 19h Théâtre Outremont et Ve 15 mars à 19h Centre Phi
À Québec MNBAQ Sa 16 mars à 19h et en ligne à partir du 22 mars
En présence du réalisateur et de deux membres du Collectif Obvious, connu pour le portrait
d’Edmond de Belamy soit la 1ère œuvre créée par IA mise aux enchères
chez Christie’s en 2018 et vendu pour 432 500 $.

What the punk de Hervé Martin Delpierre
Di 17 mars à 19h Musée McCord Stewart
Enquête sur le marché de NFT (Non-Fungible Token) en partant de la collection Cryptopunks
de Matt Hall & John Watkinson
En présence du réalisateur.

Green over Gray : Emilio Ambasz de Francesca Molteni et Mattia Colombo
Sa 16 mars à 19h30 CCA et en ligne à partir du 22 mars
Carrière d’Emilio Ambasz, pionnier de l’architecture verte.

Sculpting this earth de Victor van Aswegen
Je 21 mars à 15h CCA et en ligne à partir du 22 mars
Sur les œuvres du Land Artiste Strijdom van der Merwe.

!Aitsa de Dane Dodds
Di 17 mars 16h30 UConcordia  et en ligne à partir du 22 mars
Exploration de l’humanité chez les peuples du Karoo en Afrique du Sud où se trouve également le MeerKAT, un gigantesque radiotélescope faisant partie du SKAO – Square Kilometre Array Observatory.

Dans la section courts métrages, Louise Déry directrice de la Galerie de l’UQAM et Pascal Pronnier du Studio Le Fresnoy vous proposent Les Forêts – une sélection d’œuvres dans lesquelles elles y sont comme symboles de longévité, solidité, fragilité ou de métamorphose du vivant. De surcroît, une vision futuriste des forêts, générée par algorithmes ou GAN de l’artiste Vincent Charlebois sera projetée le 14 mars en soirée sur la façade du Métro Saint-Laurent quant à ses variations du ciel ce sera sur la place Ville-Marie toute la journée du 16 mars. La Nuit du court présentera, parmi ses vingtaines de films, deux sur les changements climatiques soit Imagine Ocean de Jiekai Liao et Earth Sync d’Alex Côté le samedi 16 mars à 19h à l’Université Concordia. Ainsi que deux autres réalisés avec l’aide de l’Intelligence Artificielle, l’un de Carlo De Togni d’un voyage imaginaire de Toulouse-Lautrec et l’autre Art Robots de Mathieu Fortin sur l’impact des robots dans le monde de l’art. Ces grandes questions existentielles à l’ère du numérique et sur la place de la technologie dans notre vie sont également soulevées dans In between realities de Carin Goeijers via le compositeur d’un opéra en Réalité Virtuelle au Cinéma du MBAM le 22 mars à 18h15. Comme à chaque année, la commissaire Nicole Gingras propose un FIFA expérimental avec, dans cette édition, Unearthed composé d’images captées par Karl Lemieux de l’oblast de Mourmansk ayant un taux de pollution atmosphérique très élevé, en présence du réalisateur le 22 mars 18h à Concordia et dans un autre volet du FIFA expérimental du 15 mars 17h30, le résultat d’une requête sur ChatGPt d’un échange entre Barthes & Foucault personnifiés à l’aide de l’IA dans le film de 3 minutes FoUBARthes : death of the author de Dayna McLeod.

Littérature au FIFA dans le prochain billet.

FIFA 2024

04/03/2024

Festival International du Film sur l’Art
Programmation complète sur le site lefifa.com
En salle du 14 au 24 mars et ligne dans la province de Québec du 22 au 31 mars

Le film d’ouverture de cette 42e édition du Festival du Film sur l’Art, Obvious hackers de l’art de Thibaut Sève nous plonge d’emblée dans l’ère du numérique et des algorithmes avec le collectif Obvious. Le lendemain en soirée, le public pourra vibrer sous le dôme de la Société des Arts Technologiques en collaboration avec MUTEK sur la musique électronique de la DJ tunisienne Deena Abdelwahed. Quant à la Carte blanche de l’Institut du Monde Arabe, elle rendra hommage aux femmes réalisatrices dont Randa Maroufi du Maroc pour son film sur la situation actuelle à l’enclave espagnole de Ceuta ou Bab Sebta ainsi qu’à Chloé Mazlo pour son portrait de la Marilyne orientale Asmahan la Diva, Anhar Salem d’Arabie Saoudite,  Malak Mroueh du Liban,  Larissa Sansour de la Palestine, puis de l’Iran Yasaman Hasani, Tara Najd Ahmadi et Maryam Tafakory.

La nuit de la danse du jeudi 21 mars au Théâtre Outremont est un rendez-vous à ne pas manquer non plus et sur l’affiche ci-dessous, Simon Vermeulen dansant sur le terrain de l’ancienne mine d’amiante appelée Norbestos à Saint-Rémi-de-Tingwick au Québec. Le dimanche 24 mars à 15h les réalisatrices Sabine Krayenbuhl & Zeva Oelbaum seront au Musée McCord Stewart pour leur documentaire en honneur de la pionnière de la danse moderne Loïe Fuller, qui a entre autre collaboré avec Marie Curie et Thomas Edison.

        « Au cœur de la programmation de la 42e édition du FIFA
une interrogation centrale émerge : celle de notre futur. Les films nous questionnent
sur l’empreinte des nouvelles technologies dans l’univers de l’art – l’intelligence artificielle,
 la blockchain – et les implications qu’elles ont tant sur les marchés de l’art
que sur l’environnement. Comment allier harmonieusement technologies et nature ?

Comment inventer un monde dans lequel nous choisissons de vivre ? Cela demande
une révolution du point de vue, mais aussi de voir au-delà de nos préconceptions en embrassant
de nouvelles réalités. »  Philippe U. del Drago – Directeur général et artistique du FIFA

AI, Science & Nature au FIFA dans le prochain billet.

Festival du Livre Africain de Marrakech 2024

05/02/2024

Festival du Livre Africain de Marrakech du 8 au 11 février

Le FLAM – festival du livre africain de Marrakech a été créé l’année dernière par l’Association We are African//s en nommant comme président l’écrivain et artiste Mahi Binebine, qui est d’ailleurs le cofondateur des centres socioculturels de la Fondation Zaoua à travers le Maroc. Les Étoiles de Jammâ El-Fna accueilleront pour l’occasion cet événement. Pour cette 2e édition, Jean-Marie Gustave Le Clézio – Prix Nobel de littérature 2008 sera le Président d’honneur du festival. Originaire de l’Île Maurice, son dernier ouvrage Avers aux éditions Gallimard 2023 traite à travers huit nouvelles des indésirables ou malmenés aux quatre coins du monde. La magnifique affiche du FLAM 2024, ci-dessus, est une œuvre de l’artiste malien Abdoulaye Konate, connu pour ses panneaux de languettes colorées en coton ou en bazin, inspirés des vêtements que portaient les musiciens sénoufos et que l’on pourra admirer à la Galerie 38 dès le 8 février.

Une leçon inaugurale de Souleymane Bachir Diagne intitulée Penser un récit africain du monde se tiendra à 19h le jeudi 8 février et se poursuivra avec une mise en lecture de La pêche du jour d’Eric Fottorino par Assad Bouab sur la musique de Mustapha Rihani qui porte sur la tragédie des migrants. En matinées, Les Palabres porteront sur des réflexions « pour penser l’Afrique et le monde de demain » et de nombreux écrivain.e.s discuteront de leurs œuvres et de leurs inspirations aux Cafés Littéraires. La voix des poètes sera entendue les vendredi et samedi à 19h avec les auteur.e.s  ci-dessous et notez aussi parmi les  invités du FLAM 2024, Khalid Lyamlahy auteur du recueil J’ai rencontré un cheval de mer accompagné de photographies de Rym Khene aux éditions La Place 2022 ainsi que Rodney St-Éloi écrivain et fondateur de la maison d’éditions Mémoire d’encrier.

TADJO Véronique (2024). Latérite suivie de Déclinaison dernier, éditions Points, 176 p.

DALEMBERT Louis-Philippe (2021). Ces îles de plein sel et autres poèmes, éditions Points, 256 p.
Autres recueils dont Cantique du balbutiement 2020 aux éditions Bruno Doucey.

LAÂBI Abdellatif (2023). La Terre est une orange amère, Castor Astral, 149 p.

ORCEL Makenzy (2023). Mûres métamorphoses aux éditions Rivages, 80 p.
Lauréat du Choix Goncourt Maroc 2023 pour son roman Une somme humaine

BOUHLAL Siham (2007). Songe d’une nuit berbère ou la tombe des épines, éditions Al Manar, 96 p.

Et de Mia Couto poèmes en portugais et Imagine Africa et pour en savoir plus sur cet auteur récipiendaire de prestigieux prix et considéré comme le plus important du Mozambique, lire les essais A companion to Mia Couto et  The worlds of Mia Couto sous la direction respectivement de G.Hamilton & D.Huddart et de Kristian Van Haesendonck 2022.

N’SONDÉ Wilfried (2023). La Reine aux yeux de Lune, Robert Laffont, 240 p.
Auteur de son poétique récit Héliosphéra, fille des abysses – d’amour et de plancton 2022 chez Actes Sud dans le cadre de son expérience au bord de la goélette scientifique Tara.

SONKO Seynabou (2023). Djinns, éditions Grasset, 180 p.

Voir aussi le précédent billet sur la Foire d’art contemporain 1-54
qui se tiendra en même temps à Marrakech.

Nuit des galeries pour la 1-54 Marrakech

04/02/2024

Foire d’art contemporain africain 1-54 de Marrakech du 8 au 11 février

Avec le succès grandissant de la foire d’art contemporain 1-54 de Marrakech, les 27 exposants dont 18 galeries du continent africain seront réparties sur deux sites cette année – au prestigieux hôtel La Mamounia et au tout nouvel espace d’art pluridisciplinaire Dada à la place Jemaa El Fna. La foire d’art 1-54 vous propose aussi des projets spéciaux dont une exposition des élèves de Black Rock Sénégal ainsi que de nombreuses séances de discussions autour des artistes émergents, la participation accrue des nations africaines à des événements culturels mondiaux, le projet In the Taxi Vox Populi ainsi qu’une conférence organisée par l’École de mode, d’art et de design Istituto Marangoni. Notez également l’exposition Mutations à la Fondation Montresso dans le cadre du programme In Discipline mettant à l’honneur dans cette édition six artistes sénégalais et qui se poursuivra jusqu’au mois d’avril. Voici aussi la liste des vernissages qui se tiendront en soirée dans le quartier Guéliz le jeudi le 8 février.

Galerie 127 –  Sourti de Daoud Aoulad-Syad jusqu’au 30 mars.

Comptoir des MinesAutrement dit de Hassan Darsi et photographies de Youssef Hayat
Ainsi que Lumière sur lumière de Sara Ouhaddou et Fraternité de Diadji Diop.

Loft Art Gallery – Inauguration de la galerie avec l’exposition collectif Amur Yakus
Regroupant des œuvres de Melehi, Belkahia, M.Agueznay, Hamidi, Ghattas, Choumali, A. Agueznay, Bengebara, Azarzar et un hommage à l’artiste d’Afrique du Sud Marion Boehm (1964-2023).

La Galerie 38  – Exposition collective Beyond borders
Avec œuvres de Soly Cissé, Aliou Diack, Kendell Geers, Jems Koko Bi, Abdoulaye Konaté,
Siriki Ky, Mohamed Lekleti, Adjaratou Ouédraogo, Fathiya Tahiri et Barthélémy Toguo.

L’blassa Art Space – Vente de tirages et impressions d’art du monde arabe.

Malhoun – Exposition collective H’dith o Mghezel dans ce nouveau centre d’art et résidence d’artiste.

Galerie Siniya 28 – Exposition d’Alia Ali jusqu’au 28 février et notez la performance Lawsonia cataplasm garden de Rita Alaoui accompagnée du musicien Mourad Belouadi le jeudi 8 février à 23h au Dada Art Space. L’artiste fait le parallèle entre les vertus curatives de l’art sur l’âme et celles des plantes sur le corps que son arrière-grand-mère lui a transmises. Cette performance fait suite à son installation l’année dernière à la Galerie Sinya 28. Le titre est en référence à l’application du Lawsonia inermis soit de l’henné, en cataplasme pour les soins des cheveux ou pour soigner l’eczéma, la mycose, l’acné voire même le mal de tête. Il faut toutefois être prudent à certains cas d’allergies ou de toxicité telles que décrites sur le site du INSPQ.

Autres événements de La nuit des galeries dans le magazine Diptyk ou sur le site de 1-54.com

Voir aussi sur ce blogue Arts & Sciences les éditions précédentes de la foire d’art contemporain 1-54
1-54 de Londres en 2022 et 1-54 de Marrakech en 2019
et le prochain billet sur le Festival de Livre Africain de Marrakech
qui se tiendra aussi du 8 au 11 février.